Questions fréquentes des parents

Tous les sports « classiques »: mini-foot, basket, volley, baseball, hockey, ping-pong, tennis, V.T.T. … Mais aussi des sports plus « tranquilles »: pétanque, cricket, mini-golf, … Pour les plus expérimentés, des sports moins courants : accrobranche, paintball en forêt, … Nous essayons de varier les sports puisque chaque discipline a son vocabulaire propre. Le jeune choisit le sport qu’il désire pratiquer.

Il y a quatre heures et demie de cours par jour dont une demi-heure de « synthèse ». Deux fois une heure le matin et deux fois une heure l’après-midi. Nos professeurs ont une approche ludique et travaillent sur les quatre compétences d’apprentissage d’une langue, à savoir: la compréhension à l’audition, la compréhension à la lecture, l’expression écrite et, surtout, l’expression orale. Cette dernière compétence est celle sur laquelle nous focalisons le plus.

Cela dépend du stage, de l’âge et du niveau des jeunes. Il y a un test d’entrée. En général, il y a entre 6 et 10 élèves par classe. Nous privilégions les petites classes, particulièrement chez les plus jeunes.

Lorsqu’on interroge nos élèves à ce propos, ils répondent la même chose: Il faut un temps d’adaptation qui dure deux jours. Ce temps d’adaptation vient du fait qu’ils doivent oser se lancer, qu’ils doivent apprendre les réflexes et apprendre à comprendre quelqu’un en situation de communication. Ces jeunes ajoutent qu’ils sont contents que les journées soient denses et les activités variées. Cela évite de ne pas « intérioriser » les difficultés, de se laisser porter par la vague et, finalement, d’acquérir des réflexes assez rapidement.
Donc, non, ce n’est pas « difficile ». Si c’était le cas, nous n’aurions pas un retour de plus de 70 % de nos jeunes dans nos stages. 

En immersion, puisqu’on est en situation concrète de communication, on apprend une langue exactement comme on a appris sa langue maternelle. Est-ce « difficile » d’apprendre sa langue maternelle ?

Nous avons pu constater ces dernières années que, sur le terrain, le fait de venir en stage avec un ami ne pose pas de problème au niveau de l’immersion linguistique. Et cela est dû à deux facteurs essentiels:



1. L’encadrement à ABCzaam est tel que nous sommes en mesure de veiller à ce que tous les jeunes s’expriment dans la langue du stage.



2. Le nombre de jeunes par stage a été limité à un maximum de 36 jeunes, rendant ainsi nos stages beaucoup plus conviviaux. Donc, aujourd’hui, nous pouvons vous confirmer qu’au contraire, la présence d’un copain ou d’une copine motive souvent le jeune à atteindre ses objectifs.

Oui. Ceci dit, nous attirons l’attention sur le fait que, certes, la grammaire est importante et est une aide efficace pour s’améliorer lorsqu’on dispose déjà de certaines bases; mais ce n’est pas LA priorité. La grammaire est un outil pratique et utile si on est déjà capable de s’exprimer. A quoi sert de connaître des règles de grammaire si on ne se sent déjà pas à l’aise pour communiquer en néerlandais ? 

Les différents organismes d’enseignement des langues sont d’ailleurs de plus en plus conscients de cela, il suffit de voir les slogans publicitaires utilisés ces derniers temps: « Arrêtez d’étudier les langues, commencez à les pratiquer ! » Ou encore, de la Maison de langues à Liège : « Les langues, c’est aussi facile que le vélo. » (Sous-entendu, qu’il faut monter dessus, autrement dit, se mettre en immersion pour pouvoir pratiquer une langue.) 

De notre côté, notre campagne ABCzaam 2014 a été également très imagée puisque nous avons comparé l’enseignement des langues avec l’obtention du permis de conduire, signalant qu’à l’école, on apprenait les règles théoriques et qu’en stage ABCzaam, on apprenait à conduire.

Lors de son arrivée en stage, votre enfant réalise un test qui va nous permettre d’évaluer ses compétences orales, écrites et de compréhension. Grâce à notre tout nouveau système informatique, tous les parents sont tenus au courant des résultats de leur enfant. Après une semaine, nous évaluons une première fois ses acquis afin de voir si celui-ci progresse et si les cours sont efficaces. Si ses résultats sont rassurants, le jeune passera en fin de stage un dernier test. Tous les résultats du jeune sont suivis d’année en année par les membres d’ABCzaam ainsi que par les parents et, cela, par le biais d’un accès privé sur notre site.

1. Avec un encadrement qui est – dans les moments de flottement (bar, déplacement,…) – de 1 adulte pour trois jeunes, il est impossible de parler sa langue maternelle dans un stage ABCzaam.



2. Notre encadrement est formé pour que cela n’arrive pas: dans notre jargon, c’est le système de la « DISPERSION ». Il y a obligation de tous nos animateurs linguistiques de ne JAMAIS quitter les jeunes et de les faire communiquer, jouer, chanter, etc.



3. Grâce à notre approche constructive, nous parvenons à motiver les jeunes à « jouer le jeu ».

 Maintenant, nous comprenons les doutes émis par certains parents qui nous racontent avoir été trompés par des publicités mensongères d’autres organismes… C’est regrettable, certes, nous le savons. N’inscrivez pas votre jeune dans un organisme sans téléphoner et poser des questions ! Il en va de même avec certains stages qui coûtent très chers et se déroulent à l’étranger… Demandez-nous des conseils, en tant qu’association sans but lucratif, nous sommes d’abord à votre service ! Notre numéro de téléphone est le 04 253 26 30.

Lors de l’inscription, une facture vous est envoyée sur votre adresse mail. Afin de vous assurez la place de votre jeune, le versement de l’acompte sera exécuté dans la semaine qui suit la réception de la facture. Quant au versement du solde, il sera réalisé deux semaines avant le début du stage.

En cas de désistement, si celui-ci est réalisé plus d’un mois avant le début du stage, l’acompte est remboursé; si c’est entre un mois et quinze jours, un prélèvement de 50 euros sur l’acompte sera réalisé; si c’est moins de quinze jours avant le début du stage, l’acompte sera conservé.

a. Peu d’organisations en Belgique proposent un tel encadrement des jeunes: 1 adulte / 3 jeunes et, cela, évidemment pour des raisons simplement financières. C’est l’encadrement qui permet au jeune de communiquer, de s’amuser, d’avoir envie de respecter les règles, voire, comme disait encore un jeune dernièrement, « d’avoir ce sentiment de pouvoir apprendre en toute confiance ». Que les choses soient claires, sans cet encadrement, il est impossible de réaliser un stage en immersion digne de ce nom.

b. Fait suffisamment important et rare que pour être relevé : Les responsables de la création d’ABCzaam sont eux-mêmes présents pendant les stages pour s’assurer du bon déroulement de ceux-ci. Il n’y a donc pas ou peu d’intermédiaires entre les parents et les fondateurs de l’association.

Cela dépend de vos objectifs et de ceux de votre enfant. Maintenant, beaucoup de participants nous disent que le fait d’apprendre d’abord le néerlandais les aide pour apprendre l’anglais après. L’inverse n’est pas toujours vrai.

Grâce à des outils informatiques que nous avons mis en place, nous pouvons suivre l’évolution de chaque apprenant lors des différents stages auxquels il participe. Ceci nous permet d’accompagner chaque jeune de manière individualisée tout au long de son apprentissage. Après trois, quatre stages, vous savez exactement les compétences de votre enfant : A1, A2, B1, B2,…

Non. Le gsm n’est pas interdit. Nous demandons aux parents que celui-ci soit remis à la Direction afin que le jeune puisse, au moment le plus opportun de sa journée, en disposer pour envoyer un sms. En outre, nous avons mis un système en place pour que les parents puissent recevoir au moins deux mails pendant le stage. Les parents peuvent évidemment aussi envoyer des e-mails et des lettres à leur enfant. Par ailleurs, les parents reçoivent un numéro de téléphone leur permettant de contacter directement un responsable afin d’obtenir des nouvelles de leur enfant. Enfin, les parents peuvent voir chaque jour de nombreuses photos et vidéos du stage.

Le GSM est ce qu’on appelle une distraction pour le jeune.

Or, en stage:

– le jeune est suffisamment distrait par toutes ses activités que pour avoir besoin de son téléphone portable.

– Il n’y a aucune ironie ou humour dans ce que je vais dire ici : En stage, je suis parfois obligé « d’enguirlander » des jeunes car Papa ou Maman (le plus souvent maman) ne comprend pas que son fils ne vienne pas envoyer des textos. Or, le jeune s’amuse et apprend, et, nous, les parents, dans ces conditions, nous sommes (trop) peu de choses à leurs yeux.

Certains parents poussent le vice à donner un second, voire un troisième GSM à leur enfant pour le stage (oui, oui, cela existe.) Au bout de trois jours de stage, je sais exactement qui a un GSM dans sa chambre. C’est le seul élève qui, après trois jours, a encore des réflexes en français.

Est-ce intéressant d’aller payer un stage à 700 euros pour, ensuite, empêcher son enfant de réaliser parfaitement son apprentissage ? A vous de voir…

Enfin, je termine avec ceci : Ce ne sont pas les jeunes qui ont besoin de leur GSM, c’est la façon dont on leur apprend à vivre avec. Le GSM est bien plus souvent un divertissement qu’un outil.

Sans mentir, cela fait presque 20 ans que je me pose cette question ! Et, nous avons mené de nombreuses enquêtes à ce propos auprès de nos parents et de nos jeunes. Or 90% des parents et de nos jeunes nous répondent la même chose : « Surtout pas, ne changez rien ! »

Mais, depuis 20 ans, je me disais: « Peut-être devrions-nous quand même essayer une fois de mettre des jeunes qui ont des âges plus proches ensemble ? »

Puis, lors du dernier stage de 2024, à la Toussaint, j’ai eu une « révélation » en lisant le commentaire d’un parent : « Non, ne changez pas les âges. Les anciens élèves aident les plus jeunes ». Et, tout à coup, je me suis souvenu d’un fait essentiel, crucial.

Avant de créer ABCzaam, j’ai travaillé pendant 17 ans pour une organisation flamande qui organisait des stages de langue pour des jeunes de 11 à 13 ans. Les deux, trois premiers jours, c’était, excusez-moi des termes : « Mortel, morbide, ennuyeux ! » Un silence de mort dans le réfectoire, on en riait même entre nous, les responsables (100 personnes, dans la même salle, qui ne parlent pas dans un stage de langue, excusez-moi, mais il y a de quoi rire…)

En effet, ces jeunes pendant deux, trois, parfois quatre jours étaient tétanisés à l’idée de parler une langue étrangère… Il y en avait même qui pleuraient (on devait les isoler pour ne pas que les autres les voient), d’autres qui voulaient retourner chez eux, d’autres qui demandaient à contacter leurs parents, d’autres qui tiraient la tête; je me souviens même d’un jeune que j’avais dû rattraper car il tentait de fuir et il voulait retourner chez lui par l’autoroute à pied. Cela ne s’arrêtait jamais pendant les premiers jours. En tant que Directeur, j’avais tout le temps un jeune dans mon bureau.

Lorsque j’ai créé ABCzaam, en 2006, une des premières choses que je me suis dite, sans trop y prêter d’attention, je l’avoue: « C’est bizarre, nos jeunes francophones ne se comportent pas comme les jeunes Flamands. »

A l’époque, j’ai naïvement pensé que c’était dû au fait que notre encadrement était plus nombreux, qu’il y avait moins d’élèves et, que, par conséquent, l’ambiance était plus familiale; excusez ma bêtise, mais j’ai même songé que les francophones étaient un peu plus courageux que les néerlandophones… (Que mes amis Flamands me pardonnent ma bêtise.)

Évidemment, quand on n’a pas de problèmes, on ne se pose pas beaucoup de questions… Donc, j’ai laissé ces histoires derrière moi.

A Abczaam, le premier jour, ça parle tout de suite. Les plus jeunes voient l’exemple des « anciens » et le stage démarre dès le premier repas. L’ambiance commence aussitôt que je dis : « A partir de maintenant, nous allons tous parler néerlandais ! »

Mais grâce à qui ? Grâce à ces anciens qui montrent aux plus jeunes : « T’inquiète ! Tu verras. Dans deux jours, tu comprendras ce qu’on te dit… »

Ce que je dis ici est d’autant plus important que les stages d’aujourd’hui durent 7 jours; avant, ils duraient 12 jours. Si j’organisais des stages uniquement avec des jeunes de 11 à 13 ans, les trois premiers jours (sur 6) seraient inutiles. Quelle perte de temps et d’argent pour les jeunes et leurs parents ! Donc, oui, nous garderons la formule 11-16 ans. C’est d’autant plus évident que, notre encadrement, les cours et certaines activités en stage permettent aux jeunes de 11 à 13 ans d’être tout le temps ensemble.

Encore une fois, comme souvent, c’est un faux problème qui n’existe que dans la tête de certaines personnes anxieuses de bien faire (comme moi).

Tout d’abord, c’est très rare. 99 % de nos jeunes réussissent leur stage.

Ensuite, nous n’attendrons pas le dernier jour du stage pour vous prévenir ! Il faut savoir que, si nous voyons un jeune qui n’est pas bien, notre réflexe est de vous téléphoner immédiatement.

Admettons, que, par accident, nous ne vous ayons pas contacté et que votre enfant ait vécu un « triste » stage, celui-ci serait remboursé…

Nous n’avons jamais vécu, en bientôt 20 ans d’existence, ces circonstances; mais il est important que vous soyez rassurés de ce point vue en tous les cas.

1. vous l’inscrivez dans nos stages 3 ou 4 fois, selon sa motivation l’apprentissage sera plus ou moins rapide : Budget de 2.700 euros étalé sur 3 ou 4 ans.

2. Si il (ou elle) est motivé(e), vous l’inscrivez dans des stages sportifs en Flandre (pour le néerlandais – connaître le néerlandais facilite grandement l’apprentissage de l’anglais).

3. Si il (ou elle) est très motivé(e), alors vous l’envoyez faire sa rhéto en Flandre ou au Royaume-Uni en internat.

4. Fille au pair est aussi une solution.

Non, je vous en conjure, ne brulez pas ces étapes ! Ne JAMAIS envoyer son enfant aux USA sans expérience !  Vous pourriez avoir de très mauvaises surprises… Croyez-moi, j’ai 33 ans d’expérience dans le domaine et j’ai vu beaucoup de tristes histoires…

Une asbl (sans but lucratif) a pour but d’aider les parents, pas de gagner de l’argent. A vous de voir si vous préférez croire les bonimenteurs…

ABC sont les premières lettres de l’alphabet, c’est le coté linguistique.

Czaam vient du fameux « sésame, ouvre-toi » des contes arabes… Derrière une formule magique, se cache un trésor, la langue étant un de nos outils les plus précieux dans l’existence.

Zaam, fait songer aussi à « samen » en néerlandais qui signifie « ensemble », faire unité. 

Les lettres forment les mots qui forment les phrases qui forment les unités de sens qui nous unit, nous, les êtres humains, à travers le langage. 

Allez, question subsidiaire, savez-vous ce que vous avez produit le plus de votre enfance à aujourd’hui ?

Envie de poser une question ?

Vous ne voyez pas la réponse à votre question ici,  n’hésitez pas à la poser, nous y répondrons au plus vite.