Encore un joli succès pour ce stage en immersion linguistique néerlandais qui, pourtant, hormis la météo, partait avec deux difficultés : la moyenne d’âge était de 14 à 15 ans  et il y avait, comme souvent en début d’année, beaucoup de nouveaux stagiaires ; seuls 4 élèves étaient déjà venus à ABCzaam.

Il y a donc eu 22 élèves et 9 encadrants, dont 6 étaient des locuteurs natifs.

Ce qui revient régulièrement dans tous ces témoignages comme tous ceux que j’entends depuis 30 ans, c’est qu’il y a un inconfort qui dure entre un à deux jours selon les personnes.

Et, oui, il n’est pas facile d’apprendre à apprendre… D’apprendre à se taire aussi, d’apprendre à penser dans une autre langue, d’apprendre à acquérir des réflexes dans une autre langue, d’apprendre à comprendre en fonction de la situation dans laquelle on se trouve, mais aussi, plus basique encore, d’apprendre à ne plus avoir peur du regard de l’autre, d’apprendre à accepter de commettre des erreurs, d’apprendre à corriger ses erreurs, d’apprendre avec les autres, d’apprendre en s’amusant aussi… 

Bon, je crois que je vais m’arrêter ici… Comme je dis souvent aux parents qui nous confient leur(s) jeunes(s), on n’apprend pas « que » le néerlandais à ABCzaam !

Il y a deux faits que je voulais faire ressortir de ces témoignages: le premier, c’est qu’ABCzaam s’apparente plus à un camp scout qu’à l’école. A la différence que, outre le luxe des conditions de vie, ce ne sont pas des techniques ou la nature qu’il s’agit d’appréhender, mais bien une langue.

Le second fait, c’est que, oui, il y a un inconfort qui dure un ou deux jours. L’inconfort vient du fait qu’il n’est pas dans. nos habitudes d’apprendre à nous taire ou d’apprendre à réfléchir avant de parler.

Mais ces deux petits jours ne valent-ils pas la peine d’être vécus quand on voit le résultat final ?

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