Tout d’abord, bienvenue sur cette page ! Si vous êtes ici, c’est parce que vous êtes intéressé(e) par nos stages et que vous souhaiteriez participer comme animateur linguistique : soit moniteur, soit professeur…

Si vous ne trouvez pas une information, envoyez-moi un mail avec vos coordonnées, j’y répondrai avec plaisir : philippe@abczaam.be

J’ai essayé que cette page soit la plus honnête possible. D’où je commence par mon vécu personnel. Si vous n’êtes pas attiré par l’enseignement ou par l’animation ou par les langues ou par l’envie de vous occupez de jeunes ou de vivre en communauté une semaine dans la joie, le sport, le plaisir d’apprendre ou si vous n’êtes pas engagé(e) par de la « bonne volonté »… Si, par exemple, c’est l’argent que vous cherchez, si c’est le besoin de combler votre planning ou je ne sais qu’elle autre motivation, lisez tout ceci et posez-vous les bonnes et justes questions.  Et, surtout aussi, n’oubliez pas que, comme nous, votre temps est précieux, donc, ne le gaspillez pas !

1. Origine d’ABCzaam ?

2. Que faut-il pour participer ?

3. Que gagne-t-on à participer à un stage ABCzaam?

4. Quelle est l’organisation d’un stage ?

5. Qui sont nos élèves ?

6. Lien vers l’inscription !

 

1. LES ORIGINES d’ABCzaam ?

Je m’appelle Philippe Gérard. Lorsque j’étais jeune, vers mes 15 ans et même avant, je me suis retrouvé dans différents mouvements de jeunesse… Je suis allé à Jeunesse & Santé, par exemple. J’ai aussi fait du scoutisme : les louveteaux, les scouts, les JER, etc.

L’été, outre les camps, de 17 à 19 ans, j’ai cherché des jobs qui allaient pouvoir me ramener de l’argent.

Puis, lorsque j’ai commencé mes études de professeur, un ami m’a dit: « Et si on s’inscrivait dans cette association flamande de stage de français pour l’été. » Pourquoi pas ? ai-je répondu.

En m’inscrivant, je ne savais pas que j’allais mettre le doigt dans un incroyable engrenage et qu’il allait devenir ma passion et même mon métier plus tard.

Avec ces stages destinés à des jeunes Flamands et qui se déroulaient en français, j’ai trouvé un merveilleux compromis entre le plaisir et l’exigence. Et, surtout, j’ai rencontré l’efficacité.

Moi qui pensais, comme de nombreuses personnes que, être bilingue, c’était difficile, cela demandait du travail acharné, de l’étude par cœur, etc, Voilà que je découvrais devant moi, sous mes propres yeux, des centaines de jeunes le devenir sans effort, au contraire même, en s’amusant, en rigolant, en mangeant, en jouant, en chantant, etc.

A Jeunesse & Santé, j’ai appris à organiser un grand jeu, à  » l’emballer « … C’était sympa.

Chez les Scouts, j’ai aimé chanter, faire apprendre des chants, réaliser des nœuds, etc. C’était sympa aussi.

Mais, au fond, ce qu’il en reste, c’est quoi ? La camaraderie ? C’est sûr, c’est important et même essentiel pour être heureux.

Voilà que, avec ces stages de langue, on me demandait la même chose, poser les mêmes gestes; mais avec des jeunes qui ne parlaient pas français.

Moi qui me destinais à devenir professeur, je me suis dit: « Ah ouais ! Quand même ! Si je suis capable de faire avec des non francophones ce que je faisais avec des francophones…, on pourra dire de moi que je serai un bon pédagogue.

C’était un véritable défi qui s’ouvrait devant moi ! « 

Et, donc, que ce soit en chantant ou dans les jeux, j’ai commencé à développer des compétences qui me permettaient de me faire comprendre (avec interdiction d’expliquer, « expliquer » empêche de comprendre, à plus forte raison ici) par des jeunes, malgré la barrière de la langue, des jeux, des chants qui leur permettaient d’apprendre une langue, qui leur permettaient d’apprendre vite et bien le français.

Et, moi, de mon côté, j’apprenais véritablement le métier de prof. Non plus avec des gens qui me  » l’expliquaient  » théoriquement; mais bien, sur le terrain, avec l’expérience, échecs et réussites.

J’ai fini par développer une méthode incroyablement efficace qui me permet de former des bilingues en classe. Cette méthode est la méthode que j’ai appelée « fonctionnelle ».

Enfin, j’ai travaillé pendant un peu plus de quinze ans pour cette association flamande. Inutile de vous dire que j’y ai trouvé mes plus beaux souvenirs de jeunesse particulièrement à côté des jobs que je faisais pour le fric (je regrette d’avoir eu cette idée idiote de travailler un jour pour de l’argent).

Puis, un jour, j’avais 37 ans, je me suis dit que, voyant tous ces jeunes devenir bilingues avec autant de facilité, je voulais l’être aussi.

Oui, sauf que j’avais 37 ans. Alors, j’ai téléphoné à gauche à droite pour trouver un organisme qui accepterait de me mettre en immersion, de me faire parler, de me corriger,… J’en ai trouvé un qui me demandait 40.000 BEF la semaine. Aujourd’hui, leur prix est passé à 5.500 euros.

Bref, je n’avais pas le choix. Si je voulais devenir bilingue, je devais créer ma propre association de stages de langues. C’est ainsi, qu’au bord d’une piscine espagnole, au milieu de l’été 2006, amoureux des contes et des lettres, je décidai de l’appeler « ABCzaam ».

Alors, oui, oui, c’était épique de diriger une équipe de néerlandophones quand on a juste les rudiments scolaires… Mais voilà, j’ai fait comme les enfants, les jeunes, j’ai fait le choix de me fichtre des commentaires. Évidemment, en étant directeur de stages, je n’ai jamais bénéficié de cours ou des animateurs qui sont là pour moi, pour me corriger; mais je savais que cela ne serait pas nécessaire. Le contact avec la langue était suffisant.

Et, puis, je n’étais pas totalement seul.

Aujourd’hui, quand je vais en Flandre, je fais partie, apparemment, des rares francophones qui parlent néerlandais. Je ne suis pas parfaitement bilingue car il faudrait que je travaille la langue régulièrement. Or, je n’ai pas ce temps ni l’occasion.

Dernièrement, j’ai passé toute une soirée avec des amis flamands à parler néerlandais sans réfléchir à mes mots et en comprenant plus de 85% de ce qui se disait.

 

 

2. Que faut-il pour participer ?

  • évidemment, il faut parler correctement la langue: pour ceux qui ne sont pas en possession d’un diplôme, un test est réalisé auprès de Elke;
  • il faut avoir 18 ans;
  • il faut participer à une formation en ligne ou un weekend.

3. Que gagne-t-on à participer à un stage ABCzaam?

Il faut être au clair avec soi. Si vous trouvez un lieu où on apprend des choses importantes pour soi dans la vie (apprendre, cela veut dire que chacun a le droit de se tromper); un lieu où on fait apprendre des choses à des jeunes (cela signifie que les élèves ont aussi le droit de se tromper); un lieu où on vit avec les autres, chacun étant au service de l’un et de l’autre, chacun prenant soin de l’autre et que, en plus, vous êtes super bien payé ! Foncez ! C’est que vous avez trouvé la perle rare. Foncez tout nde suite et, au passage, n’hésitez pas à m’envoyer l’adresse de ce lieu !

J’ironise évidemment. Là où il y a de l’argent, on pourrit les relations, on ne travaille plus pour les bonnes raisons, on n’est plus de bonne volonté. C’est pour cela qu’on appelle ça du « bene-volat », être dans la « bonne volonté ».

Mais si votre volonté, c’est l’argent, alors, vous n’avez rien compris aux véritables motivations qu’il faut avoir et vous n’avez rien à faire à ABCzaam.

A part « apprendre » que gagne-t-on ? Des amitiés fortes et sincères car ce n’est pas facile de mettre en place des processus d’apprentissage en immersion et cela demande de travailler en équipe et dans la joie.

Puis, vous disposez aussi d’un défraiement, une somme d’argent qui n’est pas taxable, qui ne rentre pas dans la déclaration d’impôt. Quelle en est la somme ? La première année, pour une semaine entière du samedi 17h00 au samedi suivant 17h00, la somme minimum commence à 330 euros et va jusqu’à un maximum de 410 euros.

Il est également possible de ne participer que 3 jours: soit du samedi 17h00 au  mercredi 11h00 ; soit, du mercredi 10h00 au samedi 17h00.

Bien entendu, vous disposez aussi d’une chambre individuelle (25 euros/pers./ jour) qui est offerte, du couvert (10 euros/pers./jour) qui est aussi offert et des activités (entre 5 et 15 euros/pers./jour) offertes (piscine, VTT, accrobranches, équitation, visite de parcs animaliers, etc.)

4. Quelle est l’organisation d’un stage ?

a. Vous trouverez l’horaire « classique » ici. Celui-ci n’est pas respecté à la lettre et dépend de la Directrice (du Directeur) de stage.

b. Admettons un stage avec 20 élèves :

On trouvera toujours :

3 moniteurs qui organisent le chant, le sport, le grand jeu, la petite activité et l’activité du soir

3 professeurs qui donnent 4 x 45 minutes de cours répartis sur toute la journée et accompagnent parfois les moniteurs dans certains activités (grand jeu et chant)

1 directeur qui gère les soucis quotidiens, apporte de l’aide à chacun, établit les relations avec les parents et fait respecter les règles sur le stage

1 assistant(e) didactique : qui fournit au professeur de l’aide pour trouver des cours, fournit le dossier « synthèse »; montre le cours fonctionnel; offre des conseils si besoin, rassure, organise des horaires de professeurs, donne les photocopies, etc.

1 premier moniteur : il montre comment animer, il prépare tout le planning de son stage, il aide les moniteurs, il fait respecter l’horaire dans le stage, …

1 économe: si nécessaire, il fait des achats, il peut faire le bar, si il n’y a pas de barman, il veille à ce que les repas se déroule bien.

1 barman : il participe au stage et offre les boissons aux élèves

1 infirmière : participe au stage et veille à ce que tout le monde soit en bonne santé

 

 

5. Qui sont nos élèves ?

Ils ont entre 11 et 15 ans.

D’une façon générale, ils sont motivés car 30 % au moins reviennent en stage. Certains font 3 stages par an !

Ils adorent ABCzaam, surtout si ils sont déjà allés ailleurs… La plupart de nos élèves disent : « A ABCzaam, on s’amuse mais en plus, on apprend vite et bien !  » Les parents aussi disent la même chose; ainsi que les animateurs qui sont allés animés dans d’autres organismes avant.

En général, une fois qu’on a fait ABCzaam, on n’en change plus. Sauf les personnes qui pensent que c’est partout comme à ABCzaam. Mais ils nous reviennent vite !

Parfois, certains élèves ne sont pas prêts. On prend plus de temps pour leur parler.

 

6. Lien vers l’inscription !

Convaincu(e) ? Voici le lien vers l’inscription :

https://abczaam.be/cockpit/inscription/inscription_anim.php

A bientôt,

Philippe.