Magnifique succès pour ce stage de février en immersion néerlandais. Stage qui, pourtant, fait exceptionnel, comptait beaucoup de nouveaux stagiaires; seuls 4 élèves avaint déjà participé à un stage à ABCzaam. La moyenne est de 50 % de nouveaux et 50 % d’anciens.
Ce stage a compté 22 élèves et 9 encadrants, dont 6 étaient des locuteurs natifs.
Comme toujours, en fin de stage, les jeunes ont répété ce que j’entends depuis plus de 30 ans : « Il y a un inconfort en début du stage qui dure entre un à deux jours, selon les personnes; puis, on entre dans le stage et c’est parti, on en oublierait presque que c’est en néerlandais… »
Et, oui, il n’est pas facile d’apprendre à apprendre… D’apprendre à se taire aussi, d’apprendre à penser dans une autre langue, d’apprendre à acquérir de bons réflexes, d’apprendre à comprendre en fonction de la situation dans laquelle on se trouve; mais aussi, plus simplement encore, d’apprendre à ne plus avoir peur du regard de l’autre, d’apprendre à accepter de commettre des erreurs, d’apprendre à corriger ses erreurs, d’apprendre avec les autres, d’apprendre en s’amusant aussi…
Bon, je vais m’arrêter ici… Comme je dis souvent aux parents qui nous confient leur(s) jeunes(s), on n’apprend pas « que » le néerlandais à ABCzaam!
Il y a deux faits que je voudrais faire ressortir de ces témoignages : Le premier, c’est qu’ABCzaam est vécu plus comme un camp de jeunesse plutôt que comme une institution scolaire.
Le second, c’est que, oui, il y a un inconfort qui dure un ou deux jours. L’inconfort vient du fait qu’il n’est pas dans nos habitudes d’apprendre à apprendre en situation.
Mais ces deux petits jours ne valent-ils pas la peine d’être vécus quand on voit le résultat final ?