+32 42532630Toutes vos questions, vos inquiétudes, vos demandes à propos de nos stages de langue atterrissent sur cette page. Si vous en avez d'autres , n"hésitez pas à les poster dans le formulaire ci-dessous ou à nous contacter au 04 253 26 30 ou 0494 43 32 22. A très bientôt !
I. Organisation des cours et immersion linguistique
Selon le programme européen de l'apprentissage des langues (A1, A2, B1,...), quel est le niveau "maximal" que peut atteindre, après plusieurs stages, un de vos élèves ?
Nous voyons passer beaucoup de définitions du « bilinguisme »… Ce concept n’est pas facile à définir. Forcément, puisqu’on parle là de réflexes. Dès lors, nous nous basons sur la grille européenne que vous trouverez ici.
Il faut rester réaliste… Selon nous, le niveau maximal (sauf si le jeune pratique la langue en dehors des stages) est le niveau B2.
B2, pour un jeune de 16 ans qui ne se situe pas encore dans le monde professionnel, c’est déjà très bien ! C’est la capacité d’interagir, sans aucune difficulté, avec des amis Flamands, ou de se débrouiller en Flandre sans chercher ses mots, sans s’entendre dire : « Si vous voulez, on parle français… »
Ceci, nous pouvons le garantir à 100% après quelques stages.
Renvoyez-vous les élèves du stage lorsqu'il ne respecte pas le contrat qu'ils ont signé ?
1. Responsabiliser les élèves et les animateurs
Notre démarche commence par une prise de conscience, tant pour les élèves que pour les animateurs linguistiques. Ces derniers doivent respecter des consignes essentielles : accompagner les stagiaires, les faire parler et les corriger, car leur rôle est primordial dans la réussite du stage.
2. Une évolution vers plus de bienveillance
Autrefois, bien que nous ne soyons jamais allés au plus rapide, nous accordions moins d’attention à l’écoute et à la compréhension des stagiaires. Aujourd’hui, nous avons adopté une approche plus bienveillante et attentive, favorisant l’épanouissement individuel.
3. Identifier les causes du comportement inadapté
Les comportements d’indiscipline, de manque de respect ou de non-implication traduisent souvent un malaise profond : une incapacité à trouver sa place dans le groupe. Notre mission est d’accompagner ces élèves dans une réflexion sur leur comportement et, parfois, de les aider à reconnaître leur propre inadéquation avec les attentes du stage.
4. Grandir grâce à une prise de conscience
Même si cela peut être désagréable pour les parents, les animateurs ou les élèves, ces expériences de remise en question permettent à chacun de grandir. Ces cas restent très rares (0,2 % des élèves), et à l’opposé, de nombreux jeunes découvrent une véritable passion pour les langues grâce à leur participation active aux stages ABCzaam.
5. Accompagner sans juger
Nous ne portons pas de jugement sur les personnes, mais sur leurs actes. Comprendre leurs motivations est au cœur de notre démarche. Cela nous permet même, dans certains cas, d’accorder une nouvelle chance à un stagiaire ayant été renvoyé lors d’une précédente session.
Comment faites-vous pour amener le jeune à "jouer le jeu" de la langue en immersion ?
1. L’encadrement : notre atout majeur
À ABCzaam, l’encadrement est au cœur de notre démarche. Si nos stages sont parfois légèrement plus coûteux que d’autres, c’est parce que, entre autres, nous investissons dans un encadrement composé de nombreuses personnes de qualité pour garantir des résultats concrets et durables.
2. Une immersion linguistique totale grâce à un encadrement intensif
un dipositifPendant les moments de transition ou de détente (au bar, lors des déplacements, etc.), nous assurons un encadrement renforcé avec un ratio d’un adulte pour trois jeunes. Ce dispositif rend impossible l’usage de la langue maternelle dans nos stages. Au contraire, les jeunes sont constamment encouragés à parler néerlandais (ou anglais), même dans les moments informels.
3. Le système de "dispersion" : une méthode éprouvée
Pour éviter que les jeunes se regroupent entre eux et parlent leur langue maternelle, nous appliquons une méthode rigoureuse appelée « dispersion ». Nos animateurs linguistiques sont formés pour toujours rester avec les stagiaires et les encourager à interagir en langue étrangère à travers des activités variées : discussions, jeux, chansons, et bien plus encore.
4. Rassurer les jeunes et guider les parents
Notre approche constructive nous permet de motiver les jeunes à s’impliquer et à « jouer le jeu ». Cependant, nous comprenons que certains parents hésitent, ayant parfois été déçus par d’autres organismes aux pratiques peu transparentes ou par des publicités trompeuses.
Nous vous encourageons à poser des questions avant d’inscrire votre enfant, que ce soit chez nous ou ailleurs. Méfiez-vous également des stages coûteux à l’étranger. En tant qu’association sans but lucratif, nous sommes là pour vous conseiller en toute transparence.
N’hésitez pas à nous appeler au +32 4 253 26 30 : nous sommes à votre service.
5. Une expertise fondée sur 30 ans d’expérience
Au-delà de l’encadrement, notre succès repose sur plusieurs facteurs : l’accueil des jeunes, leur mise en confiance dès leur arrivée, le plaisir qu’ils prennent à apprendre et un format de cours réfléchi. Ces éléments, affinés au fil de nos 30 années d’expérience, forment un tout cohérent. Résumer cette expertise en quelques lignes serait impossible.
Est-ce surmontable pour un jeune de 11 ans, qui n'a aucune expérience de la langue, d'être en immersion toute la journée pendant une semaine ?
1. Qui échoue à ABCzaam ?
Dans 99 % des cas, l’apprentissage d’une langue se passe bien, et il est même souvent plus facile en anglais qu’en néerlandais. Cependant, la véritable question à poser est : Qui échoue à ABCzaam ? Pour répondre à cette question, nous nous appuyons sur les trente-trois années d’expérience que nous avons accumulées.
2. Les profils en difficulté : des cas rares
Les jeunes qui rencontrent des difficultés à ABCzaam sont généralement confrontés à des problèmes personnels profonds. Heureusement, ces situations restent très rares. Voici les principaux profils concernés :
- Problèmes familiaux graves : Certains jeunes, perturbés par des difficultés familiales importantes, ont du mal à se concentrer et à s’intégrer dans le stage.
- Problèmes psychologiques : Certains jeunes ont des problèmes psychologiques conscients ou inconscients qui les empêchent de s’investir dans l’apprentissage de la langue. Je me souviens notamment d’une jeune fille de Liège, lors d’un stage à Wemmel, qui m’a confié : « Philippe, je comprends que ce que tu fais est chouette, mais je suis suivie par un psy et j’ai des préoccupations plus graves que l’apprentissage du néerlandais. Je ne participerai pas. Point. »
- Manque de confiance en soi : D’autres jeunes ont tellement peu de confiance en eux qu’ils sont incapables de prendre conscience de leurs progrès. Ils remettent sans cesse en question leurs compétences, au point que cela devient fastidieux pour eux. Bien qu’ils terminent leur stage, ils ont un étrange sentiment de n’avoir rien appris.
Ces profils restent toutefois très rares. Nous n’avons qu’un cas de ce type tous les quelques années.
3. Le temps d’adaptation : une étape normale
Lorsqu’on interroge nos élèves, la majorité nous répond qu’il leur faut environ deux jours pour s’adapter. Ce temps d’adaptation est tout à fait normal et vient du fait qu’ils doivent se lancer et apprendre à comprendre les autres dans des situations réelles de communication. Une fois ces principes de base bien établis, l’assimilation du vocabulaire se fait beaucoup plus rapidement.
De plus, nos élèves apprécient généralement la densité des journées et la variété des activités. Ces éléments sont conçus pour éviter qu’ils se concentrent sur les difficultés de l’apprentissage et pour les aider à acquérir des réflexes plus rapidement. En somme, apprendre une langue à ABCzaam n’est pas « difficile » : il suffit d’un peu de temps pour s’adapter.
4. L’immersion : une méthode d’apprentissage naturelle
En immersion, les élèves sont plongés dans une situation de communication concrète, bien encadrée. Cette méthode permet d’apprendre une langue de la même manière que l’on a appris sa propre langue maternelle. Alors, est-il vraiment si difficile d’apprendre une langue dans ces conditions ?
Pendant la journée, comment s'organisent les cours en classe ?
1. Le programme quotidien : une organisation équilibrée
Nos stages comportent quatre heures et demie de cours par jour, dont une demi-heure dédiée à la « synthèse ». Le programme est réparti comme suit: deux sessions d’une heure le matin et deux autres l’après-midi. Cette organisation permet un apprentissage fluide et structuré, avec des pauses suffisantes pour maintenir l’attention des élèves.
2. Une approche ludique et complète de l’apprentissage
Nos professeurs adoptent une approche ludique et dynamique, visant à développer les quatre compétences clés pour l’apprentissage d’une langue :
- La compréhension à l’audition
- La compréhension à la lecture
- L’expression écrite
- L’expression orale (notamment celle sur laquelle nous mettons le plus l’accent).
Cela permet aux élèves de progresser dans tous les aspects de la langue de manière équilibrée et engageante.
3. Des stages véritablement axés sur l’apprentissage de la langue
Chez ABCzaam, nous offrons des stages de langue authentiques. Notre objectif principal est l’apprentissage de la langue, et uniquement la langue. Autrement dit, toutes les activités, même ludiques, sont des prétextes pour apprendre la langue de manière immersive.
Contrairement à d’autres organisations où l’on observe souvent une alternance entre un matraquage scolaire de la langue le matin (qui peut conduire à l’épuisement et au dégoût) et des jeux l’après-midi qui ne sont parfois pas pédagogiquement utiles, nous privilégions une cohérence pédagogique entre nos cours et nos activités. Par exemple, les grands jeux de l’après-midi sont directement liés à ce qui a été abordé le matin, assurant ainsi une continuité dans l’apprentissage.
4. La cohérence entre théorie et pratique
Il y a une cohérence (dans le sens étymologique) dans notre approche : les cours du matin et les activités de l’après-midi se complètent et se renforcent mutuellement. L’objectif est de créer un environnement où les élèves apprennent tout en s’amusant, mais toujours dans un cadre cohérent et structuré, favorisant une acquisition naturelle et durable de la langue.
Combien d'élèves y a-t-il par classe à ABCzaam ?
Cela dépend du stage, de l’âge et du niveau des jeunes. Il y a des tests d’entrée. En général, il y a entre 6 à 12 élèves par classe. Nous privilégions les petits groupes d’élèves dans les classes de nos plus jeunes stagiaires.
Travaillez-vous la grammaire, l'écrit pendant vos stages ?
1. Choix des thèmes grammaticaux : deux approches complémentaires
Nous choisissons les thèmes de grammaire de deux manières :
- En partant des lacunes identifiées lors des tests d’entrée.
- En nous basant sur les documents fournis par le professeur de la langue de l’élève à l’école.
Ces deux approches nous permettent de cibler les besoins spécifiques de chaque élève et de travailler efficacement sur les points à améliorer.
2. Cours particuliers pour les élèves en difficulté
Afin de soutenir les élèves rencontrant des difficultés importantes, nous proposons également des cours particuliers. Ces heures supplémentaires permettent de mieux répondre aux besoins individuels des élèves en difficulté, en complément des cours collectifs.
3. L'importance de la grammaire : à condition de maîtriser l'oral
L’essentialité de la gramme reste relative, excepté pour ceux qui souhaitent devenir linguistes, elle n’est véritablement utile que lorsque l’élève possède déjà de bonnes bases à l’oral. Le « drill » (répétition des règles grammaticales) peut être efficace pour progresser, mais uniquement lorsqu’on a acquis une certaine aisance à l’oral. La grammaire nécessite aussi un certain niveau d’abstraction, que les plus jeunes n’ont pas toujours.
Nous attirons également l’attention sur un point important : en tant que francophones, nous avons une approche particulière de la grammaire, car « écrire correctement » dans notre langue représente déjà un véritable défi, demandant réflexion et effort.
4. La grammaire comme outil, pas comme fin en soi
La grammaire est un outil pratique, un point de vue utile pour structurer la langue. Toutefois, elle ne doit pas être une fin en soi. Pourquoi se concentrer sur les règles grammaticales si l’on n’est pas déjà à l’aise pour communiquer dans la langue ? Un exemple concret, valable dans toutes les langues, y compris le français : s’exprimer correctement permet déjà d’éviter de nombreuses erreurs à l’écrit.
5. L’importance de la pratique et de l’immersion
De plus en plus d’organismes d’enseignement des langues reconnaissent l’importance de la pratique. Les slogans publicitaires des dernières années le montrent clairement:
- « Arrêtez d’étudier les langues, commencez à les pratiquer ! »
- La Maison des Langues à Liège dit : « Les langues, c’est aussi facile que le vélo. » (En soulignant qu’il faut « monter dessus », c’est-à-dire se mettre en immersion pour pratiquer une langue).
Chez ABCzaam, nous avons comparé l’apprentissage des langues à l’obtention du permis de conduire. À l’école, on apprend les règles théoriques; à ABCzaam, on apprend à conduire. Une voiture, une langue ou un instrument de musique sont des outils qu’il est utile de comprendre, mais la pratique est indispensable pour maîtriser leur utilisation.
6. Rassurer les parents : l'importance des bases grammaticales
Pour conclure, nous comprenons les inquiétudes des parents qui souhaitent voir leur enfant réussir à l’école après un stage ABCzaam. Soyez rassurés, nous accordons une grande importance aux bases grammaticales essentielles qui permettent aux élèves d’écrire correctement dans la langue étudiée. Ces bases sont intégrées au programme de manière progressive et cohérente.
Comment sont formées les classes ?
Lors de son arrivée en stage, le stagiaire réalise des tests qui vont nous permettre d’évaluer ses compétences orales, écrites et de compréhension.
Grâce à notre système informatique, tous les parents sont tenus rapidement au courant des résultats de leur enfant.
Après une semaine, nous évaluons une seconde fois ses acquis afin de voir sa progression.
Enfin, vous pouvez suivre d’année en année les résultats de votre jeune. Cela permet aussi aux membres d’ABCzaam d’assurer un suivi des compétences du jeune. Bien entendu, l’accès est privé sur notre site.
Les élèves apprennent-ils en stage ABCzaam ?
1. Une première expérience marquante : l'émerveillement des parents
Au départ, la question des parents ne s’est pas formulée de manière directe. Ce sont plutôt des parents impressionnés par le premier stage de leur enfant qui nous ont contactés. Leur enfant avait eu tellement de difficulté à leur parler en français après ce premier stage qu’ils étaient émerveillés par les réflexes incroyables qu’il avait acquis en anglais. La transformation était notable et enthousiasmante.
2. Des progrès moins visibles après plusieurs stages
Après ce premier stage, l’enfant a poursuivi avec un deuxième stage, puis un troisième, toujours avec beaucoup de motivation. Cependant, les parents ont fini par nous envoyer un e-mail inquiet :
« Ce n’est plus comme la première fois. On dirait qu’il n’a rien appris. »
Il est parfaitement normal que les progrès deviennent moins perceptibles après plusieurs stages. Lors du premier, l’apprentissage est plus évident et spectaculaire, tandis que dans les stages suivants, l’enfant atteint un niveau plus avancé, et les progrès se font plus subtils.
3. La distanciation avec la langue : un signe de progrès
Une autre explication réside dans le fait que, au fur et à mesure de l’apprentissage, la distanciation par rapport à la langue change. Lorsque vous êtes habitué à réfléchir en deux langues, vous développez la capacité de passer de l’une à l’autre de manière fluide et naturelle. D’ailleurs, c’est souvent la personne qui est en face de vous qui choisit la langue dans laquelle vous allez réfléchir. Cela devient un réflexe.
Lors du premier stage, l’élève est encore débutant et son cerveau n’a pas cette facilité de passer d’une langue à l’autre. Mais après plusieurs stages, comme dans l’exemple des parents, l’enfant s’adapte instinctivement aux situations, car son cerveau comprend mieux quand il doit utiliser une langue plutôt qu’une autre.
4. Le cerveau cherche la facilité : un mécanisme naturel
Une fois qu’un enfant atteint un certain niveau de compétence, son cerveau aura tendance à chercher le chemin le plus facile pour communiquer. Surtout s’il est déjà compétent, il ne reviendra pas en arrière. Par exemple, après plusieurs stages en immersion linguistique, son cerveau trouvera le moyen le plus efficace et direct pour atteindre son objectif, ce qui peut parfois donner l’impression qu’il ne fait pas autant de progrès visibles.
5. L’apprentissage en immersion : des progrès incontestables
Enfin, on peut se demander s’il est réellement possible qu’un stagiaire qui parle uniquement néerlandais de 8h00 du matin à parfois 23h00 le soir ne puisse absolument rien apprendre. L’exposition continue à la langue, même si les progrès semblent moins évidents après plusieurs stages, assure un apprentissage solide et une amélioration continue, même à un niveau plus avancé.
Je suis nul(le) en langue !
– Je suis nulle en langue!
– Ah bon ?! Vous parlez bien français pourtant.
– Oui, mais c’est ma langue maternelle !
– Ah bon ?! Si vous étiez née en Flandre, vous pensez que vous n’auriez jamais su apprendre le néerlandais ?
– ???
Si vous lisez ces mots, c’est qu’il y a une grande motivation en vous. Ne vous laissez pas embarquer par de mauvaises expériences.
2. Les activités, les règles et les interactions sociales:
Quels sont les sports que le stagiaire peut pratiquer en stage ?
Tous les sports « classiques »: mini-foot, basket, volley, baseball, hockey, ping-pong, tennis, V.T.T. … Mais aussi des sports plus « tranquilles »: pétanque, cricket, mini-golf, …
Parfois, des sports moins courants : accrobranche, paintball en forêt, …
Nous essayons de varier les sports puisque chaque discipline a son vocabulaire propre. Le jeune choisit le sport qu’il désire pratiquer.
Interdisez-vous les GSM (les téléphones portables) dans vos stages ?
1. Le GSM : un outil de communication, mais pas un divertissement
Nous sommes clairs sur l’usage du GSM en stage : il n’est pas interdit, mais il ne doit pas être un outil de distraction. Nous demandons aux parents de remettre le téléphone à la direction, afin que l’élève puisse l’utiliser seulement à des moments opportuns de la journée pour envoyer des SMS.
2. Les moyens de communication avec les parents
Nous avons mis en place plusieurs systèmes pour que les parents puissent suivre l’évolution de leur enfant :
- Deux mails envoyés pendant le stage pour donner des nouvelles.
- Les parents peuvent aussi envoyer des e-mails et lettres à leurs enfants.
- Un numéro de téléphone est fourni pour permettre aux parents de contacter un responsable du stage.
- De plus, des photos et vidéos du stage sont partagées quotidiennement sur un serveur sécurisé pour que les parents puissent voir l’engagement de leurs enfants.
3. Le GSM comme distraction inutile pendant le stage
Le GSM est une distraction pour les jeunes, or ils sont déjà assez occupés par les activités du stage. C’est pourquoi ils l’oublient très facilement. Il nous arrive parfois de devoir insister lourdement auprès des jeunes pour envoyer un texto à leurs parents.
4. Les conséquences d'un second GSM
Certains parents, peut-être poussés par l’inquiétude, donnent un second GSM à leur enfant pour le stage. Cependant, après trois jours, il est facile de savoir exactement quel élève dissimule un GSM dans sa chambre. C’est le stage qui aura encore beaucoup de réflexes en français après trois jours ce qui n’est pas le but recherché. Dans ce cas, il est normal que la garantie de remboursement du stage que nous offrons sera logiquement annulée.
5. L'importance d'une immersion complète sans distraction
Finalement, on peut se poser la question : est-il judicieux de payer un stage de 700 euros, puis d’empêcher le jeune de profiter pleinement de son apprentissage en le distrayant par son téléphone ? Les jeunes, une fois en immersion, réalisent rapidement qu’ils n’ont pas besoin de leur GSM. Ils sont souvent satisfait de cette prise de conscience.
5. L’apprentissage en immersion : des progrès incontestables
Enfin, on peut se demander s’il est réellement possible qu’un stagiaire qui parle uniquement néerlandais de 8h00 du matin à parfois 23h00 le soir ne puisse absolument rien apprendre. L’exposition continue à la langue, même si les progrès semblent moins évidents après plusieurs stages, assure un apprentissage solide et une amélioration continue, même à un niveau plus avancé.
Un ami de mon fils désire l'accompagner en stage. Est-ce un souci ? Ne vaut-il pas mieux que mon fils vienne seul pour qu'ils évitent de se parler français ?
Nous avons pu constater ces dernières années que, sur le terrain, le fait de venir en stage avec un ami ne pose pas de problème au niveau de l’immersion linguistique. Et cela est dû à deux facteurs essentiels:
1. L’encadrement à ABCzaam est tel que nous sommes en mesure de veiller à ce que tous les jeunes s’expriment dans la langue du stage.
2. Le nombre de jeunes par stage a été limité à un maximum de 36 jeunes, rendant ainsi nos stages beaucoup plus conviviaux et, au final, les amis s’entraident beaucoup.
Donc, aujourd’hui, nous pouvons vous confirmer qu’au contraire, la présence d’un copain ou d’une copine motive souvent le jeune à atteindre ses objectifs.
3. Suivi et résultats des élèves
Y a-t-il un suivi de l'élève d'année en année ?
Grâce à des outils informatiques que nous avons mis en place, nous pouvons suivre l’évolution de chacun de nos apprenants lors des différents stages auxquels il participe. Ceci nous permet d’accompagner chaque jeune de manière individualisée tout au long de son apprentissage. Après trois, quatre stages, vous savez exactement les compétences de votre enfant : A1, A2, B1, B2,…
Et si mon fils échoue, ne comprend rien ? Si son stage est mauvais ? Aurais-je payé pour rien ?
Tout d’abord, c’est très rare. 99,99 % de nos jeunes réussissent leur stage.
Ensuite, nous n’attendrons pas le dernier jour du stage pour vous prévenir ! Il faut savoir que, si nous voyons un jeune qui n’est pas bien, notre réflexe est de vous téléphoner immédiatement.
Admettons, que, par accident, nous ne vous ayons pas contacté et que votre enfant ait vécu un « triste » stage, celui-ci serait remboursé (hors frais de logement et de bouche.)
Nous n’avons jamais vécu cette situation en bientôt 20 ans d’existence; mais il est important que vous soyez rassurés de ce point vue aussi.
Que me conseillez-vous à ma fille pour commencer ? Un stage d'anglais ou de néerlandais ?
Cela dépend de vos objectifs et de ceux de votre enfant. Maintenant, beaucoup de participants nous disent que le fait d’apprendre d’abord le néerlandais les aide pour apprendre l’anglais après. L’inverse n’est pas toujours vrai.
4. Questions pratiques et financières
Si on annule le stage avant la date ? Que se passe-t-il ? Versement et acompte.
Lors de l’inscription, une facture vous est envoyée sur votre adresse mail. Afin de vous assurer la place de votre jeune, le versement de l’acompte sera exécuté dans la semaine qui suit la réception de la facture. Quant au versement du solde, il sera réalisé deux semaines avant le début du stage.
En cas de désistement, si celui-ci est réalisé plus d’un mois avant le début du stage, l’acompte est remboursé; si c’est entre un mois et quinze jours, un prélèvement de 50 euros sur l’acompte sera réalisé; si c’est moins de quinze jours avant le début du stage, l’acompte sera conservé.
Comment payer le moins cher possible pour que mon enfant soit totalement bilingue à 18 ans ?
1. vous l’inscrivez dans nos stages 3 ou 4 fois, selon sa motivation l’apprentissage sera plus ou moins rapide : Budget de 2.700 euros étalé sur 3 ou 4 ans.
2. Si il (ou elle) est motivé(e), vous l’inscrivez dans des stages sportifs en Flandre.
3. Si il (ou elle) est très motivé(e), alors vous l’envoyez faire sa rhéto en Flandre ou au Royaume-Uni en internat.
4. Fille au pair est aussi une solution.
Ne brulez pas ces étapes ! Ne JAMAIS envoyer son enfant aux USA sans expérience. Vous pourriez avoir de très mauvaises surprises…
5. Identité et spécificités d'ABCzaam
En quoi l'organisation ABCzaam se distingue-t-elle de beaucoup d'autres organisations d'apprentissage des langues ?
L’encadrement…
a. Peu d’organisations en Belgique proposent un tel encadrement des jeunes: 1 adulte / 3 jeunes et, cela, évidemment pour des raisons simplement financières. C’est l’encadrement qui permet au jeune de communiquer, de s’amuser, d’avoir envie de respecter les règles, voire, comme disait encore un jeune dernièrement, « d’avoir ce sentiment de pouvoir apprendre en toute confiance ». Que les choses soient claires, sans cet encadrement, il est impossible de réaliser un stage en immersion digne de ce nom.
b. Fait qui mérite d’être relevé : Les responsables de la création d’ABCzaam sont eux-mêmes présents pendant les stages pour s’assurer du bon déroulement de ceux-ci. Il n’y a donc pas ou peu d’intermédiaires entre les parents et les passionnés, fondateurs de l’association.
Ne devriez-vous pas organiser des stages 11/13 ans et 14/16 ans ? Je me sentirais plus rassurée.
1. La question du regroupement par âge : une réflexion continue
Cela fait presque 20 ans que nous nous posons cette question ! Et malgré les nombreuses enquêtes réalisées auprès de nos parents et jeunes, 70% des répondants nous disent la même chose : « Surtout pas, ne changez rien ! »
Toutefois, je me suis parfois demandé : « Peut-être devrions-nous essayer une fois de regrouper des jeunes qui ont des âges plus proches ? »
2. Un commentaire d’un parent qui a tout changé
Puis, lors du stage de la Toussaint 2024, j’ai eu une sorte de « révélation » en lisant le commentaire d’un parent : « Non, ne changez pas les âges. Les anciens élèves aident les plus jeunes. » Ce commentaire m’a rappelé une expérience essentielle que j’avais oubliée.
3. Une expérience marquante dans une organisation flamande
Avant de créer ABCzaam, j’ai travaillé pendant 17 ans dans une organisation flamande qui proposait des stages de langue pour des jeunes de 11 à 13 ans.
Les premiers jours de ces jeunes étaient marqués par un silence assez lourd, presque « morbide ». Pendant 2, 3, voire 4 jours, ces jeunes étaient paralysés par la peur de parler une langue étrangère. Quelques-uns pleuraient, d’autres voulaient rentrer chez eux, certains demandaient à contacter leurs parents, d’autres étaient désorientés. Je me souviens même d’un jeune que j’avais dû rattraper sous la pluie car il voulait retourner chez lui à pied « par l’autoroute », me disait-il. En tant que directeur, je devais souvent gérer ce genre de situations.
4. Une différence importante à ABCzaam
Quand j’ai créé ABCzaam en 2006, une chose m’a frappé : les jeunes francophones ne se comportaient pas du tout comme les jeunes flamands. À l’époque, j’ai naïvement pensé que c’était dû au fait que notre encadrement était plus nombreux, qu’il y avait moins d’élèves et que l’ambiance était donc plus familiale. Mais, grâce au commentaire de ce parent, j’ai compris que la différence venait d’ailleurs : à ABCzaam, dès le premier jour, il n’y a pas de silence. Les jeunes commencent immédiatement à parler et les plus jeunes prennent exemple sur les « anciens », et dès le premier repas, l’ambiance est là. Tout démarre dès que je dis : « À partir de maintenant, nous allons tous parler néerlandais ! »
5. Les bienfaits du mélange d’âges
Ce qui est important, c’est que ce sont les « anciens » qui aident les plus jeunes en leur disant : « Ne t’inquiète pas, dans deux jours, tu comprendras ce qu’on te dit… » C’est grâce à ce modèle que le stage démarre aussi vite.
À ABCzaam, nous n’avons pas de « jours de silence ». C’est d’autant plus essentiel aujourd’hui que les stages sont plus courts (une semaine) alors qu’à l’époque, ils duraient 12 jours. Si nous regroupons uniquement des jeunes de 11 à 13 ans, les premiers jours (3 jours sur 7) seraient perdus, ce qui serait une grande perte de temps et d’argent pour les jeunes et leurs parents.
Conclusion
Il est donc évident que nous continuerons avec notre formule de 11-16 ans. Grâce à notre encadrement, nos cours et certaines activités, les jeunes de 11 à 13 ans peuvent s’épanouir aux côtés des plus âgés. C’est cette dynamique qui permet à chaque jeune de progresser et de profiter pleinement du stage.
Que veut dire "ABCzaam" ?
« Czaam » vient du fameux « sésame, ouvre-toi » des contes arabes… Derrière une formule magique, se cache un trésor, la langue étant un de nos outils les plus précieux dans l’existence. Mais pas seulement, nos cours en classe tournent beaucoup autour des récits… C’est une démarche qui le rend beaucoup plus attrayants… Mais je n’en dis pas plus.
« Zaam », fait songer aussi à « samen » en néerlandais qui signifie « ensemble », faire unité.
Les lettres forment les mots qui forment les phrases, unités de sens, qui nous unit, nous, les êtres humains, à travers le langage.