Toutes vos questions, vos inquiétudes, vos demandes à propos de nos stages de langue atterrissent sur cette page. Si vous en avez d'autres , n"hésitez pas à les poster dans le formulaire ci-dessous ou à nous contacter au 04 253 26 30 ou 0494 43 32 22. A très bientôt !

1. Organisation des cours et immersion linguistique

Selon le programme européen de l'apprentissage des langues (A1, A2, B1,...), quel est le niveau "maximal" que peut atteindre, après plusieurs stages, un de vos élèves ?

Nous voyons passer beaucoup de définitions du « bilinguisme »… Ce concept n’est pas facile à définir. Forcément, puisqu’on parle là de réflexes. Dès lors, nous nous basons sur la grille européenne que vous trouverez ici.

Il faut rester réaliste… Selon nous, le niveau maximal (sauf si le jeune  pratique la langue en dehors des stages) est le niveau B2

B2, pour un jeune de 16 ans qui ne se situe pas encore dans le monde professionnel, c’est déjà très bien ! C’est la capacité d’interagir, sans aucune difficulté, avec des amis Flamands, ou de se débrouiller en Flandre sans chercher ses mots, sans s’entendre dire : « Si vous voulez, on parle français… »

Ceci, nous pouvons le garantir à 100% après quelques stages.

Renvoyez-vous les élèves du stage lorsqu'il ne respecte pas le contrat qu'ils ont signé ?

Nous tentons d’abord de conscientiser l’élève. Ce que je dis ici est valable aussi pour les animateurs linguistiques qui ne respectent pas les demandes qui lui sont faites: être avec les stagiaires, faire parler les stagiaires et les corriger.

Il y a une dizaine d’années, même si nous n’avons jamais été « expéditifs », nous prenions moins le temps de l’attention, de la compréhension, voire de la sollicitude.

Maintenant, nous ne fonctionnons différemment.

Avec le temps, nous avons appris que, lorsque quelqu’un est « indiscipliné » ou « manque de respect » ou « ne joue pas le jeu », c’est qu’il ne trouve pas sa place dans le stage. Et nous cherchons à l’amener à prendre conscience de ses difficultés à jouer le jeu en stage. Et, parfois, c’est la personne, elle-même, qui reconnaît qu’elle n’est pas prête à participer.

Donc, en général, même si cela fait de la peine aux parents, à l’animateur, les personnes en ressortent grandies d’avoir pris conscience de leur inadéquation avec les règles du stage.

Deux choses importantes, il s’agit de 0,2 % de nos élèves; c’est donc très rare, et le contraire est souvent vrai aussi ! Beaucoup de jeunes se découvrent une passion pour les langues à ABCzaam.

Dernièrement, il nous est arrivé de reprendre un stagiaire qui, pourtant, avait été renvoyé l’année précédente.

Nous ne jugeons pas les personnes, nous jugeons leurs actes et tentons de comprendre leurs motivations.

Comment faites-vous pour amener le jeune à "jouer le jeu" de la langue en immersion ?

L’encadrement, l’encadrement et, encore, l’encadrement. Si nos stages sont un peu plus chers qu’ailleurs, c’est, entre autres, pour cette raison. Nous mettons l’essentiel en place car nous avons le souci du résultat concret.

1. Avec un encadrement qui est, dans les moments de flottement (bar, déplacement,…), de 1 adulte pour 3 jeunes, il est impossible de parler sa langue maternelle dans un stage ABCzaam; au contraire, on est constamment sollicité à parler néerlandais (ou anglais).



2. Notre encadrement est formé pour que cela n’arrive pas: dans notre jargon, c’est le système de la « DISPERSION ». Il y a obligation de tous nos animateurs linguistiques de ne jamais laisser les jeunes seuls et de les faire communiquer, jouer, chanter, etc.



3. Grâce à notre approche constructive, nous parvenons à motiver les jeunes à « jouer le jeu ».

 Maintenant, nous comprenons les doutes émis par certains parents qui nous racontent avoir été trompés par des publicités mensongères d’autres organismes… C’est regrettable, certes, nous le savons.
N’inscrivez pas votre jeune dans un organisme sans téléphoner et poser des questions ! Il en va de même avec certains stages qui coûtent très chers et se déroulent à l’étranger… Demandez-nous des conseils, en tant qu’association sans but lucratif, nous sommes d’abord à votre service ! Notre numéro de téléphone est le 04 253 26 30.

Puis, il y a la conviction, le fait de rassurer les jeunes à leur arrivée, il y a le rapport plaisir/apprentissage et d’autres facteurs qui entrent en jeu. Il y a les cours qui répondent à un certain format… Il n’est pas possible ici de résumer 3O ans d’expérience.

Est-ce surmontable pour un jeune de 11 ans, qui n'a aucune expérience de la langue, d'être en immersion toute la journée pendant une semaine ?

Dans 99% des cas, oui et, en anglais, c’est encore plus facile qu’en néerlandais.

Au fond, la question est plutôt: « Qui échoue à ABCzaam ? » Pour répondre à cette question, nous ne pouvons nous baser que sur les expériences passées, pendant les trente-trois dernières années…

1. Des jeunes qui ont des problèmes familiaux graves et dont les pensées ne sont plus connectées à l’instant présent et, donc, ont des grandes difficultés à s’intégrer et à intégrer les règles du stage.

2. Des jeunes qui ont des problèmes psychologiques conscients ou inconscients. Je ne peux m’empêcher de songer à cette jeune demoiselle liégeoise (nous étions à Wemmel à l’époque) avec laquelle j’ai passé des heures dans mon bureau à essayer de la convaincre et qui m’a dit pour ponctuer toutes nos conversations: « Philippe, je comprends que ce que tu fais est chouette et, je vois ce que tu fais. Mais je suis suivie par un psy, j’ai d’autres soucis un peu plus graves qu’apprendre le néerlandais pour l’instant et je ne rentrerai pas dans le jeu. Point ! »

3. Des jeunes qui ont à ce point un tel manque de confiance en eux, qu’ils sont même incapables de prendre conscience de leur progrès en stage. Et, chaque jour, ils remettent en question leur compétence au point que cela devient fastidieux pour eux. Ceux-ci terminent leur stage mais ont un étrange sentiment de n’avoir rien appris.

Maintenant, ces profils sont très rares. Il n’y en a pas un par année.

Pour en terminer avec ce thème, lorsqu’on interroge nos élèves à ce propos, ils répondent dans la majorité des cas la même chose: Il faut un temps d’adaptation qui dure, en moyenne, deux jours. Ce temps d’adaptation vient du fait qu’ils doivent oser se lancer, qu’ils doivent apprendre les réflexes et apprendre à comprendre quelqu’un en situation de communication. Une fois quelques principes bien établis, le vocabulaire s’assimile rapidement.
Ces jeunes ajoutent qu’ils sont contents que les journées soient denses et les activités variées et cohérentes entre elles. Cela évite de ne pas intérioriser les difficultés de l’apprentissage et, finalement, d’acquérir des réflexes assez rapidement.
 Donc, non, ce n’est pas « difficile ».



En immersion, puisqu’on est en situation concrète de communication et bien encadré, on apprend une langue exactement comme on a appris sa langue maternelle. Donc, est-ce si difficile d’apprendre sa langue maternelle ?

Pendant la journée, comment s'organisent les cours en classe ?

Il y a quatre heures et demie de cours par jour dont une demi-heure de « synthèse ». Deux fois une heure le matin et deux fois une heure l’après-midi. Nos professeurs ont une approche ludique et travaillent sur les quatre compétences d’apprentissage d’une langue, à savoir: la compréhension à l’audition, la compréhension à la lecture, l’expression écrite et, surtout, l’expression orale. Cette dernière compétence est celle sur laquelle nous insistons le plus.

ABCzaam offre de véritables stages de langue. Autrement dit, l’objet véritable de l’apprentissage, c’est la langue et uniquement la langue. En somme, pour résumé, toutes nos activités, fussent-elles ludiques, ne sont que des prétextes pour apprendre la langue. Ce n’est pas, comme on le constate souvent dans d’autres organisations: Matraquage (parfois très scolaire) de la langue le matin jusqu’à épuisement, voire dégoût; puis, jeux pédagogiquement inutiles, mais « divertissant » l’après-midi… Non, il y a même de la  cohérence (dans le sens étymologique du terme) entre nos cours du matin et les grands jeux de l’après-midi, par exemple.

Combien d'élèves y a-t-il par classe à ABCzaam ?

Cela dépend du stage, de l’âge et du niveau des jeunes. Il y a des tests d’entrée. En général, il y a entre 6 à 12 élèves par classe. Nous privilégions les petits groupes d’élèves dans les classes de nos plus jeunes stagiaires.

Travaillez-vous la grammaire, l'écrit pendant vos stages ?

Oui. Nous pratiquons de deux façons pour choisir les thèmes des points de grammaire :

Soit, partons des lacunes que nous identifions lors de leurs tests d’entrée.

Soit, nous nous basons sur le document que son professeur de la langue à l’école nous a fait parvenir.

Il faut savoir que nous offrons aussi à certains élèves, en grandes difficultés, quelques heures de cours particuliers.

Ceci dit, nous attirons l’attention sur le fait que, certes, la grammaire est importante (surtout pour devenir linguiste) et le « drill » est parfois une aide efficace pour s’améliorer; mais uniquement lorsqu’on dispose déjà de bonnes bases à l’oral. La grammaire demande aussi un certain niveau d’abstraction dont les plus jeunes ne disposent pas toujours.

Par ailleurs, nous, les francophones, nous avons une approche très particulière de notre langue car « écrire correctement ou sans faute » est un défi et exige beaucoup de réflexion et de travail. A ce propos, nous vous recommandons ce passage vidéo de deux Belges qui montrent la complexité du français.

La grammaire est un outil pratique et un point de vue utile, à condition qu’on dispose déjà de compétences langagières; ce n’est pas une fin en soi. A quoi sert de connaître des règles de grammaire, si on ne se sent déjà pas à l’aise pour communiquer en néerlandais (ou en anglais) ? 



Un exemple très concret, valable dans toutes les langues comme en français: S’exprimer correctement, est déjà un moyen efficace pour éviter de nombreuses erreurs à l’écrit.

D’ailleurs, les différents organismes d’enseignement des langues sont de plus en plus conscients de cela, il suffit de voir les slogans publicitaires utilisés ces dernières années: « Arrêtez d’étudier les langues, commencez à les pratiquer ! » Ou encore, de la Maison de langues à Liège : « Les langues, c’est aussi facile que le vélo. » (Sous-entendu, aussi, et ils ont parfaitement raison, qu’il faut monter dessus; autrement dit, se « mettre en immersion » pour pouvoir pratiquer une langue.) 



Notre publicité ABCzaam en 2014 comparait l’enseignement des langues avec l’obtention du permis de conduire, rappelant qu’à l’école, on apprenait les règles théoriques et qu’à ABCzaam, on apprenait à conduire. Une voiture, comme une langue, comme un instrument de musique sont des outils. Cela peut être utile et bon d’en connaitre le fonctionnement; mais est-ce la seule manière de « mieux se déplacer », « mieux parler » ou « mieux jouer de la musique » ?

Maintenant, pour conclure ce thème et, pour rassurer les parents anxieux de constater leur enfant réussir à l’école après un stage ABCzaam, sachez que nous voyons les règles de bases grammaticales absolument nécessaires qui permettent d’écrire correctement dans la langue.

Comment sont formées les classes ?

Lors de son arrivée en stage, le stagiaire réalise des tests qui vont nous permettre d’évaluer ses compétences orales, écrites et de compréhension.

Grâce à notre système informatique, tous les parents sont tenus rapidement au courant des résultats de leur enfant.

Après une semaine, nous évaluons une seconde fois ses acquis afin de voir sa progression.

Enfin, vous pouvez suivre d’année en année les résultats de votre jeune. Cela permet aussi aux membres d’ABCzaam d’assurer un suivi des compétences du jeune. Bien entendu, l’accès est privé sur notre site.

Les élèves apprennent-ils en stage ?

Pour être précis, la question de ce parent ne nous a pas été posée de cette façon. En fait, ce sont des parents qui ont été époustouflés par le premier stage de leur enfant. Il avait eu beaucoup de difficulté à leur parler à nouveau en français tant il avait acquis lors de ce premier stage des réflexes incroyables en anglais.

Puis, il a fait un deuxième stage; puis, toujours motivé un troisième.

Là, nous recevons un mail des parents nous disant, inquiets : « Ce n’est plus comme la première fois. On dirait qu’il n’a rien appris ».

Il est logique que les progrès soit moins perceptibles après plusieurs stages…

Même la distanciation qu’on a par rapport à une langue est différente: Quand on a vraiment l’habitude de réfléchir avec deux langues en tête, on acquiert la capacité de passer d’une à l’autre avec aisance. D’ailleurs, c’est souvent la personne qui est en face de vous qui décide de la langue avec laquelle vous réfléchissez. Tout bilingue vous le dira. Encore une fois, une langue, c’est un réflexe.

La première fois, lorsque vous l’apprenez, vous êtes débutant. Votre cerveau n’a pas encore cette facilité de passer d’une langue à l’autre. Et, donc, les parents sont impressionnés de constater que leur fils a dû mal à parler à nouveau en français. La troisième fois que vous faites un stage, votre cerveau a compris que Papa et Maman parlent français, donc, il s’adapte immédiatement.

Une fois qu’il est compétent, surtout s’il est compétent, le cerveau cherchera toujours la facilité. Le moyen le plus sûr d’atteindre son objectif.

Enfin, croyez-vous qu’il soit possible qu’en ayant parlé de 8h00 du matin à, parfois, 23h00 du soir uniquement néerlandais, votre enfant puisse ne rien appendre ?

Je suis nul(le) en langue !

– Je suis nulle en langue!

– Ah bon ?! Vous parlez bien français pourtant.

– Oui, mais c’est ma langue maternelle !

– Ah bon ?! Si vous étiez née en Flandre, vous pensez que vous n’auriez jamais su apprendre le néerlandais ?

– ???

Si vous lisez ces mots, c’est qu’il y a une grande motivation en vous. Ne vous laissez pas embarquer par de mauvaises expériences.

2. Les activités, les règles et les interactions sociales:

Quels sont les sports que le stagiaire peut pratiquer en stage ?

Tous les sports « classiques »: mini-foot, basket, volley, baseball, hockey, ping-pong, tennis, V.T.T. … Mais aussi des sports plus « tranquilles »: pétanque, cricket, mini-golf, …

Parfois, des sports moins courants : accrobranche, paintball en forêt, …

Nous essayons de varier les sports puisque chaque discipline a son vocabulaire propre. Le jeune choisit le sport qu’il désire pratiquer.

Interdisez-vous les GSM dans vos stages ?

Comme divertissement, oui ! Totalement !  Comme outil de communication, non ! Le gsm n’est pas interdit. Nous demandons aux parents que celui-ci soit remis à la Direction afin que le jeune puisse, au moment le plus opportun de sa journée, en disposer pour envoyer un sms. En outre, nous avons mis un système en place pour que les parents puissent recevoir au moins deux mails pendant le stage. Les parents peuvent évidemment aussi envoyer des e-mails et des lettres à leur enfant. Par ailleurs, les parents reçoivent un numéro de téléphone leur permettant de contacter directement un responsable afin d’obtenir des nouvelles de leur enfant. Enfin, les parents peuvent voir chaque jour de nombreuses photos et vidéos du stage.

Le GSM est ce qu’on appelle une distraction pour le jeune.

Or, en stage:

– le jeune est suffisamment distrait par toutes ses activités que pour avoir besoin de son téléphone portable.

– Il n’y a aucune ironie ou humour dans ce que je vais dire ici : En stage, je suis parfois obligé « d’enguirlander » des jeunes car papa ou maman ne comprend pas que son fils ne vienne pas envoyer des textos. Or, le jeune s’amuse et apprend, et, nous, les parents, dans ces conditions, nous sommes (trop) peu de choses à leurs yeux.

Certains parents poussent leur curiosité en donnant un second GSM à leur enfant pour le stage. Au bout de trois jours de stage, nous savons qui a un GSM dans sa chambre. C’est le seul élève qui, après trois jours, a encore des réflexes en français. La garantie d’être remboursé du stage en cas de souci est immédiatement annulée si nous constatons que le jeune a un GSM dans sa chambre.

Est-ce vraiment intéressant d’aller payer un stage à 700 euros pour, ensuite, empêcher son enfant de réaliser parfaitement son apprentissage ?

Enfin, je termine avec ceci : En stage, les jeunes réalisent vraiment à quel point ils n’ont pas besoin de leur GSM. Ils sont souvent contents de s’en rendre compte.

Un ami de mon fils désire l'accompagner en stage. Est-ce un souci ? Ne vaut-il pas mieux que mon fils vienne seul pour qu'ils évitent de se parler français ?

Nous avons pu constater ces dernières années que, sur le terrain, le fait de venir en stage avec un ami ne pose pas de problème au niveau de l’immersion linguistique. Et cela est dû à deux facteurs essentiels:
 


1. L’encadrement à ABCzaam est tel que nous sommes en mesure de veiller à ce que tous les jeunes s’expriment dans la langue du stage.



2. Le nombre de jeunes par stage a été limité à un maximum de 36 jeunes, rendant ainsi nos stages beaucoup plus conviviaux et, au final, les amis s’entraident beaucoup.
Donc, aujourd’hui, nous pouvons vous confirmer qu’au contraire, la présence d’un copain ou d’une copine motive souvent le jeune à atteindre ses objectifs.

3. Suivi et résultats des élèves

Y a-t-il un suivi de l'élève d'année en année ?

Grâce à des outils informatiques que nous avons mis en place, nous pouvons suivre l’évolution de chacun de nos apprenants lors des différents stages auxquels il participe. Ceci nous permet d’accompagner chaque jeune de manière individualisée tout au long de son apprentissage. Après trois, quatre stages, vous savez exactement les compétences de votre enfant : A1, A2, B1, B2,…

Et si mon fils échoue, ne comprend rien ? Si son stage est mauvais ? Aurais-je payé pour rien ?

Tout d’abord, c’est très rare. 99,99 % de nos jeunes réussissent leur stage.
Ensuite, nous n’attendrons pas le dernier jour du stage pour vous prévenir ! Il faut savoir que, si nous voyons un jeune qui n’est pas bien, notre réflexe est de vous téléphoner immédiatement.
Admettons, que, par accident, nous ne vous ayons pas contacté et que votre enfant ait vécu un « triste » stage, celui-ci serait remboursé (hors frais de logement et de bouche.)
Nous n’avons jamais vécu cette situation en bientôt 20 ans d’existence; mais il est important que vous soyez rassurés de ce point vue aussi.

Que me conseillez-vous à ma fille pour commencer ? Un stage d'anglais ou de néerlandais ?

Cela dépend de vos objectifs et de ceux de votre enfant. Maintenant, beaucoup de participants nous disent que le fait d’apprendre d’abord le néerlandais les aide pour apprendre l’anglais après. L’inverse n’est pas toujours vrai.

4. Questions pratiques et financières

Si on annule le stage avant la date ? Que se passe-t-il ? Versement et acompte.

Lors de l’inscription, une facture vous est envoyée sur votre adresse mail. Afin de vous assurer la place de votre jeune, le versement de l’acompte sera exécuté dans la semaine qui suit la réception de la facture. Quant au versement du solde, il sera réalisé deux semaines avant le début du stage.
En cas de désistement, si celui-ci est réalisé plus d’un mois avant le début du stage, l’acompte est remboursé; si c’est entre un mois et quinze jours, un prélèvement de 50 euros sur l’acompte sera réalisé; si c’est moins de quinze jours avant le début du stage, l’acompte sera conservé.

Comment payer le moins cher possible pour que mon enfant soit totalement bilingue à 18 ans ?

1. vous l’inscrivez dans nos stages 3 ou 4 fois, selon sa motivation l’apprentissage sera plus ou moins rapide : Budget de 2.700 euros étalé sur 3 ou 4 ans.
2. Si il (ou elle) est motivé(e), vous l’inscrivez dans des stages sportifs en Flandre.
3. Si il (ou elle) est très motivé(e), alors vous l’envoyez faire sa rhéto en Flandre ou au Royaume-Uni en internat.
4. Fille au pair est aussi une solution.
Ne brulez pas ces étapes ! Ne JAMAIS envoyer son enfant aux USA sans expérience. Vous pourriez avoir de très mauvaises surprises…

5. Identité et spécificités d'ABCzaam

En quoi l'organisation ABCzaam se distingue-t-elle de beaucoup d'autres organisations d'apprentissage des langues ?

L’encadrement…
a. Peu d’organisations en Belgique proposent un tel encadrement des jeunes: 1 adulte / 3 jeunes et, cela, évidemment pour des raisons simplement financières. C’est l’encadrement qui permet au jeune de communiquer, de s’amuser, d’avoir envie de respecter les règles, voire, comme disait encore un jeune dernièrement, « d’avoir ce sentiment de pouvoir apprendre en toute confiance ». Que les choses soient claires, sans cet encadrement, il est impossible de réaliser un stage en immersion digne de ce nom.

b. Fait qui mérite d’être relevé : Les responsables de la création d’ABCzaam sont eux-mêmes présents pendant les stages pour s’assurer du bon déroulement de ceux-ci. Il n’y a donc pas ou peu d’intermédiaires entre les parents et les passionnés, fondateurs de l’association.

Ne devriez-vous pas organiser des stages 11/13 ans et 14/16 ans ? Je me sentirais plus rassurée.

Cela fait presque 20 ans que nous nous posons cette question ! Et, nous avons mené de nombreuses enquêtes à ce propos auprès de nos parents et de nos jeunes. Or 70% des parents et de nos jeunes nous répondent la même chose : « Surtout pas, ne changez rien ! »
Mais, depuis 20 ans, je me disais: « Peut-être devrions-nous quand même essayer une fois de mettre des jeunes qui ont des âges plus proches ensemble ? »
Puis, lors du dernier stage de 2024, à la Toussaint, j’ai eu une « révélation » en lisant le commentaire d’un parent : « Non, ne changez pas les âges. Les anciens élèves aident les plus jeunes ». Et, tout à coup, je me suis souvenu d’un fait essentiel, crucial.
Avant de créer ABCzaam, j’ai travaillé pendant 17 ans pour une organisation flamande qui organisait des stages de langue pour des jeunes de 11 à 13 ans. Les deux, trois premiers jours, c’était, on va dire « très silencieux », pour ne pas dire « morbide ». Un silence de mort dans le réfectoire, on en riait même entre nous, les responsables (100 personnes, dans la même salle, qui ne parlent pas dans un stage de langue, excusez-moi, mais il y a de quoi…)
En effet, ces jeunes pendant deux, trois, parfois quatre jours étaient tétanisés à l’idée de parler une langue étrangère… Il y en avait même qui pleuraient (il fallait les isoler pour ne pas que les autres les voient), d’autres qui voulaient retourner chez eux, d’autres qui demandaient à contacter leurs parents, d’autres qui tiraient la tête; je me souviens même d’un jeune que j’avais dû rattraper car il tentait de fuir et il voulait retourner chez lui par l’autoroute à pied. En tant que Directeur, j’avais souvent un jeune dans mon bureau.
Lorsque j’ai créé ABCzaam, en 2006, une des premières choses que je me suis dite, sans trop y prêter trop d’attention, je l’avoue: « C’est bizarre, nos jeunes francophones ne se comportent pas comme les stagiaires flamands. »
A l’époque, j’ai naïvement pensé que c’était dû au fait que notre encadrement était plus nombreux, qu’il y avait moins d’élèves et, que, par conséquent, l’ambiance était plus familiale…
Évidemment, quand on n’a pas de problèmes, on ne se pose pas de questions… J’ai donc laissé ce constat derrière moi.
A Abczaam, le premier jour, ça parle tout de suite. Les plus jeunes voient l’exemple des « anciens » et le stage démarre dès le premier repas. L’ambiance commence aussitôt que je dis : « A partir de maintenant, nous allons tous parler néerlandais ! »
Mais grâce à qui ? Grâce à ces anciens qui montrent aux plus jeunes : « T’inquiète ! Tu verras. Dans deux jours, tu comprendras ce qu’on te dit… »
Ce que je dis ici est d’autant plus important que les stages d’aujourd’hui ne durent plus qu’une semaine; avant, ils duraient 12 jours. Si j’organisais des stages uniquement avec des jeunes de 11 à 13 ans, les trois premiers jours (sur sept donc) seraient inutiles. Quelle perte de temps et d’argent pour les jeunes et leurs parents ! Donc, oui, nous garderons la formule 11-16 ans. C’est d’autant plus évident que, notre encadrement, les cours et certaines activités en stage permettent aux jeunes de 11 à 13 ans d’être ensemble.

Que veut dire "ABCzaam" ?

« Czaam » vient du fameux « sésame, ouvre-toi » des contes arabes… Derrière une formule magique, se cache un trésor, la langue étant un de nos outils les plus précieux dans l’existence. Mais pas seulement, nos cours en classe tournent beaucoup autour des récits… C’est une démarche qui le rend beaucoup plus attrayants… Mais je n’en dis pas plus.


« Zaam », fait songer aussi à « samen » en néerlandais qui signifie « ensemble », faire unité.


Les lettres forment les mots qui forment les phrases, unités de sens, qui nous unit, nous, les êtres humains, à travers le langage.

Ci-dessous, n'hésitez pas à poser vos questions, nous répondrons avec plaisir dans les plus brefs délais.